Faut-il assurer un véhicule qui ne circule pas ?
Temps de lecture :3 Minutes, 15 Secondes

Une panne mécanique, une suspension temporaire du permis de conduire ou encore un changement d’activité professionnelle, les motifs pouvant amener l’automobiliste à devoir se séparer temporairement de sa très chère voiture sont en effet nombreux.

Même si un véhicule est d’abord fait pour rouler, les aléas de la vie font que son propriétaire est parfois amené à le laisser stationné au garage. La question de l’assurance auto se pose alors inéluctablement. Est-il utile et nécessaire de la maintenir ? Que dit la loi ?

L’assurance auto : une obligation théoriquement non négociable

Selon ce blog, l’obligation d’assurance est régie par l’article L211-1 du Code des Assurances. Celui-ci prévoit que « tout véhicule terrestre à moteur destiné à circuler sur le sol et qui peut être actionné par une force mécanique » soit couvert par une garantie protégeant son propriétaire contre sa responsabilité civile.

En étant suffisamment général, le législateur étend de fait cette obligation à toutes les voitures, motocyclettes ou scooters, quel que soit l’usage que peut en réserver son propriétaire. La notion de possibilité, présente dans le texte, revêt d’ailleurs une importance capitale.

Par conséquent, tant qu’un véhicule n’est pas explicitement reconnu comme étant inutilisable, qu’il soit en mouvement ou non, il est nécessaire de maintenir sa couverture d’assurance. Mieux vaut être averti – pourquoi pas d’ailleurs grâce à ce portail culture et éducation – pour éviter les mauvaises surprises !

Si l’intérêt de la mesure peut sembler de prime abord bien superficiel, cette dernière trouve en réalité sa justification dans le fait, que même hors circulation, un véhicule peut toujours constituer un danger potentiel pour les autres, notamment en s’enflammant.

Plus généralement, s’il se trouvait là encore subtilisé, vous pourriez aussi voir dans un premier temps votre responsabilité personnelle engagée en cas d’accident éventuel provoqué par le voleur au cours de sa fuite.

Misez sur la plus simple des garanties !

Si la loi ne permet pas au propriétaire d’un véhicule de se passer complètement d’assurance, elle ne s’avère pas particulièrement exigeante en termes de garanties minimums à justifier.

Légalement, le Code des Assurances ne reconnaît ainsi comme obligatoire que la seule garantie de responsabilité civile contre « les dommages subis par des tiers ».

Si votre véhicule n’est plus amené à quitter le garage, toutes les options d’assistance automobile ou conducteur vendues le plus souvent par défaut par votre compagnie d’assurance deviennent, par exemple, éminemment superflues.

Pour réaliser des économies, demandez-lui en tout état de cause à ne conserver que les garanties essentielles. Avec un bonus au maximum, le prix d’une assurance au tiers simple tourne alors généralement autour d’une centaine d’euros par an.

Moyennant une prime encore plus réduite, vous pouvez même opter auprès de certaines compagnies pour un contrat dit « hors-circulation ». Seule votre responsabilité civile, en dehors de toute utilisation du véhicule sur la voie publique, n’est dans ce cas couverte.

Comment échapper à l’assurance en toute légalité

Malgré l’obligation d’assurance inscrite dans la loi, il existe pourtant une situation dans laquelle il est possible de s’en passer en toute légalité. Pour les grands économes, l’astuce consiste alors à transformer leur véhicule en simple habitacle non roulant.

La première étape consiste en tout état de cause en un démontage des roues ou, le cas échéant, à placer ces dernières de sorte qu’elles ne puissent plus toucher le sol, notamment en montant la voiture sur chandelles.

Pour prévenir le risque d’incendie, il convient aussi dans un second temps de débrancher la batterie tout en prenant soin de retirer du réservoir le reste de carburant.

L’auto est alors clairement mise hors d’état de nuire. Et avec elle, l’obligation d’assurance tombe de facto. Une solution certes radicale, peut-être laborieuse, mais avant tout efficace et surtout plus économique.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Pas encore de Note.

Merci de Noter cet article.

Comment savoir s’il est préférable d’accepter ou de refuser une succession ?
Temps de lecture :6 Minutes, 12 Secondes

Lors du décès d’une personne de votre entourage, il est nécessaire de procéder à des formalités même lorsque la peine est présente. La question de l’héritage est souvent épineuse. Vous avez 3 choix lorsqu’une succession se présente à vous : vous l’acceptez, vous l’acceptez sous certaines conditions ou vous la refusez. Alors comment cela se passe-t-il dans les faits ?

Combien de temps pour faire son choix ?

Lorsque vous faites partie des héritiers d’une personne décédée, vous recevez une convocation pour statuer sur les biens et dettes du défunt. Selon ce blog consacré à la vie pratique et quotidienne, vous avez alors 4 mois à compter de l’ouverture du dossier pour décider si vous acceptez ou refusez la succession.

Prenez le temps d’évaluer ce que cela signifie. Au terme de ces 4 mois, un cohéritier ou héritier par désistement peut vous contraindre à donner votre réponse en vous adressant un courrier recommandé avec accusé de réception.

Si vous ne statuez pas dans les 2 mois qui suivent cette demande, la loi considère que vous avez accepté la succession par défaut.

Si personne ne vous demande de prendre de décision, vous disposez alors de 10 ans pour adresser votre réponse au notaire. Sachez que si la succession a été ouverte avant 2007, vous disposez de 30 ans pour faire parvenir votre acceptation ou votre refus.

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à consulter ce magazine de société qui en fournit pas mal.

Les critères pour accepter ou refuser

Le premier motif de refus ou de limitation d’une succession est la peur des dettes du défunt. Il est important d’évaluer la part à gagner et la part des pertes engagées par l’héritage.

Ensuite, vous pouvez considérer qu’en refusant la succession, vous agissez par opposition à une relation qui ne vous a jamais comblé ou par opposition aux autres héritiers.

Si au contraire, vous souhaitez avantager un cohéritier ou un héritier par défaut, refuser votre part lui permettra d’augmenter la sienne ou de participer à une succession inattendue.

C’est un bon moyen d’offrir une somme d’argent importante à vos enfants, en leur transmettant directement l’héritage de vos parents.

Enfin, pour accepter sans restriction une succession, vous devez avoir la certitude que les dettes ont été réglées correctement ; sinon, optez pour une acceptation avec restriction : vous pourrez toujours transformer votre réponse en acceptation pure.

1. Accepter une succession

Accepter une succession est un acte facile. Il vous suffit de faire parvenir au notaire en charge de l’opération une lettre lui faisant part de votre accord.

A la suite de cela, vous ne pouvez plus revenir sur votre décision. Vous êtes alors l’héritier d’une partie définie des biens, des actifs comme des dettes du défunt. En acceptant une succession, vous héritez également des dettes du défunt.

Attention, si les dettes s’avèrent être plus importantes que prévu, vous ne pourrez plus vous rétracter… Sachez que les dettes comprennent les frais funéraires, les taxes en cours, les actes d’aggravation de la dette ainsi que les frais de succession.

Prenez garde à vos communications avec le notaire car il peut considérer que vous avez accepté par défaut si vous avez demandé le partage des biens ou si vous avez vendu le bien et conservé l’argent ainsi gagné.

Si des dettes importantes surviennent après que vous ayez accepté la succession, vous avez néanmoins la possibilité de revenir sur votre décision si ces dettes n’étaient pas évaluables au moment où vous avez accepté ou si ces dettes menacent votre quotidien et votre patrimoine.

Vous disposez alors de 5 mois pour revenir sur votre décision à partir du moment où vous prenez connaissance de ces dettes.

2. L’acceptation de la succession sous certaines conditions

Si vous n’avez pas la certitude que le défunt s’était acquitté de ses dettes avant son décès, optez pour l’acceptation à concurrence de l’actif. Cela signifie que les dettes ne peuvent en aucun cas être supérieures à la valeur de votre héritage.

Cela vous protège contre une éventuelle succession à perte. Une fois l’acceptation à concurrence de l’actif transmise, il devient impossible de refuser simplement la succession. Vous pouvez néanmoins changer votre décision et accepter purement et simplement l’héritage.

Pour réaliser votre réponse avec limitation, vous devez la déposer au greffe du TGI du défunt et demander un inventaire au notaire chargé de la succession. Les créanciers sont alors prévenus.

Ceux-ci disposent de 15 mois pour se manifester auprès de vous. Au-delà de ce délai, les dettes seront annulées. Lorsqu’une dette est réclamée, vous devez la payer dans le pourcentage de votre succession.

Si vous ne payez pas vos dettes, vous renoncez alors à la limitation de votre acceptation et entrez dans le cadre de l’acceptation de la succession sans condition.

3. Le refus de l’héritage

Refuser un héritage est une décision à ne pas prendre à la légère. Toutefois, cette réponse n’est pas définitive et peut se transformer en acceptation simple pendant les 10 ans qui suivent l’ouverture du dossier.

Sachez que si vous refusez la succession et que vous faites partie de l’entourage proche du défunt, vous êtes tout de même redevable d’une partie des frais funéraires.

Pour adresser votre refus, vous devez remplir le formulaire Cerfa n° 14 037*02 et l’adresser à votre notaire ou directement au greffe du Tribunal de grande instance du défunt.

Le temps que vous transmettiez votre refus, prenez soin de ne jamais mettre votre décision en peril : n’agissez pas sur les biens du défunt car une vente partielle ou totale entraînerait votre acceptation par défaut. 

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Pas encore de Note.

Merci de Noter cet article.

Pourquoi est-il urgent d’investir dans l’eau ?
Temps de lecture :5 Minutes, 13 Secondes


Le marché de l’eau n’a jamais été aussi porteur. Alors que cette ressource, essentielle à la vie, tend à se raréfier, de plus en plus de sociétés misent sur ce qu’on appelle désormais « l’or bleu » et affichent une belle croissance. Voyons donc ensemble pourquoi l’eau va devenir un investissement incontournable et quels sont les acteurs du marché.

Vers une pénurie d’eau

L’importance de l’eau dans les prochaines années ne peut être sous-estimée. Ainsi, selon ce magazine de société, cela concerne non seulement sa purification, mais aussi son acheminement et sa distribution. De nos jours, un grand nombre de nations sont confrontées à une pénurie d’eau, une situation qui risque de s’aggraver davantage en raison de l’accroissement constant de la population, d’une urbanisation effrénée et de l’amélioration des conditions de vie générales.

Ainsi, l’ONU, de nombreux experts et médias affirment que nous devrions faire face à un déficit global en eau de 40% d’ici 2030.

Si notre planète regorge d’eau – elle recouvre les trois quarts de la surface terrestre – seul un infime pourcentage, de l’ordre de moins de 1 %, est de l’eau douce sous forme liquide et exploitable par l’homme. La majorité de l’eau présente est salée (plus de 97 %) et le reste de l’eau douce est entre autre contenue dans les glaciers, donc inaccessible.

C’est une ressource qui n’est pas extensible alors que notre consommation, elle, l’est. Cette dernière aurait été multipliée par 6 au cours de ces 100 dernières années ! La gestion de l’eau est donc une réalité qui n’a jamais été aussi présente. De nombreuses sociétés d’investissement ont créé des fonds liés à l’eau et investissent dans différents projets hydriques. 

Les fonds thématiques environnementaux

Si vous décidez d’investir sur l’eau, c’est que dans un premier temps vous êtes sensibles au risque que nous courons, mais c’est aussi parce que vous cherchez à diversifier votre portefeuille et à réaliser des profits.

Plusieurs fonds ayant pour activité la gestion de l’eau existent. On les appelle des « fonds verts » car ils cherchent à un impact environnemental. La plupart de ces fonds vont investir dans des sociétés qui s’occupent de la gestion et du traitement de l’eau.

Il s’agit de trouver de nouvelles solutions pour gérer cette ressource : cela peut aller de l’amélioration de la qualité de l’eau à la rénovation des tuyaux d’acheminement. En France, par exemple, entre la source et le consommateur, il peut y avoir jusqu’à 40 % de perte de l’eau à cause de tuyaux défectueux.

Avec l’importance de ces enjeux, le secteur de l’eau se porte bien. Depuis bientôt dix ans, la croissance du secteur est de 6% chaque année, soit l’assurance d’un bon rendement. Face aux solutions mises en place, c’est un placement qui doit être pensé à long terme.

Pictet-Water

Parmi les fonds les plus dynamiques, il existe Pictet-Water, un fonds suisse qui est le premier à s’être positionné sur ce marché et dont l’encours est de plus de 4,4 milliards d’euros. Il affiche une performance de plus de 185 % depuis sa création.

Le fonds investit notamment dans les technologies liées à l’eau, beaucoup en Europe, aux États-Unis, mais aussi en Chine, un des pays les plus concernés par cette problématique.

BNP Paribas Aqua

Vous pouvez aussi vous intéresser au fonds BNP Paribas Aqua. Créé en 2008, le fonds enregistre parmi les meilleures performances au cours de ces dernières années.

Ce fonds s’intéresse plus particulièrement aux pays émergents et aux solutions pour le traitement et la distribution de l’eau.

Les entreprises capitalisées

Il existe aussi différentes entreprises capitalisées qui ont une activité dans le marché hydraulique. On pense par exemple à Veolia et Suez.

Conclusion

L’eau est l’une des ressources les plus importantes que nous ayons, peut-être même la plus essentielle. Elle est aussi devenue un marché sur lequel il est possible de réaliser de bons résultats. Investir sur l’eau c’est investir dans une économie réelle et environnementale. C’est un bon moyen de diversifier son portefeuille tout en étant responsable.

Le marché de l’eau est en plein bouleversement et se prépare à vivre des changements sans précédent. En raison des avancées technologiques, il y a une explosion des opportunités d’investissement dans ce domaine. L’avenir de l’eau n’est pas seulement dans l’amélioration des infrastructures traditionnelles de gestion de l’eau, mais aussi dans l’innovation technologique.

La technologie joue un rôle de plus en plus crucial dans la gestion de l’eau, avec des solutions innovantes allant des capteurs intelligents pour surveiller l’usage de l’eau, en passant par l’intelligence artificielle pour prédire les schémas de consommation, jusqu’au développement de nouvelles techniques de désalinisation de l’eau de mer pour augmenter la disponibilité de l’eau douce.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Pas encore de Note.

Merci de Noter cet article.

Quand faut-il déclarer votre argent liquide aux impôts ?
Temps de lecture :4 Minutes, 40 Secondes

Il est tout à fait possible de recevoir une somme d’argent en liquide. Que ce soit dans le cadre d’une donation, d’un présent d’usage ou d’un revenu, il convient toutefois d’être en règle avec l’administration fiscale. Pas question de faire n’importe quoi, même si les sommes ne sont pas conséquentes. Il est donc nécessaire de bien se renseigner auprès d’un magazine spécialisé, des organismes fiscaux et de tout expert financier.

Recevoir son salaire en argent liquide

Il est possible pour un employeur de payer un salarié en espèces si le salaire mensuel net est inférieur à 1 500 €. Le salarié a alors l’obligation de déclarer cette somme qui sera soumise à l’impôt sur le revenu.

Ce n’est pas le seul cas où un salarié peut recevoir de l’argent liquide. Un employeur peut par exemple faire bénéficier un salarié d’avantages en argent.

Ceux-ci peuvent prendre la forme d’indemnités, de remboursements, de primes, et s’inscrivent dans les revenus professionnels. À ce titre, ils doivent être déclarées à l’administration fiscale (« traitements et salaires ») et seront imposables. 

À noter que cela concerne aussi les avantages en nature (nourriture, logement…). Tout argent liquide reçu dans le cadre d’une activité salariée doit donc être déclaré.

Ce fonctionnement s’applique aussi aux revenus tirés d’une activité extra-professionnelle, comme lors de services rémunérés tels que le soutien scolaire, des cours de peinture…    

Sachez en outre que les revenus issus de la vente de fruits et de légumes (si votre potager est accolé à votre propriété et d’une superficie inférieure à 500 m²) ne sont pas imposables.

Les présents d’usage

Rien de plus naturel que de vouloir aider ses proches ou de leur faire des cadeaux sous forme d’argent liquide. Cela s’apparente à un présent d’usage, mais pour être considéré comme tel, il doit respecter quelques règles, au risque d’être taxé de donation.

Les présents d’usage ne sont pas imposables si :

  • ​Ils sont liés à un événement familial, comme les fêtes de Noël, un anniversaire, un mariage, la naissance d’un enfant…
  • La somme donnée n’est pas disproportionnée par rapport au patrimoine de celui qui fait ce présent.

La loi n’a prévu aucun texte en ce qui concerne les sommes données. Elles peuvent donc varier d’une personne à l’autre et dépendent de la situation personnelle (revenus, fortune…) du donneur.

À moins que cela n’ampute votre patrimoine, vous pouvez donc donner librement à vos proches sans vous soucier des impôts, à condition toutefois que ce soit lors d’un événement particulier.

Les donations

En ce qui concerne les donations, la loi fiscale est, là, très claire. Encore une fois, rien n’interdit d’aider ses proches en leur donnant de l’argent liquide, mais si ce n’est pas un présent d’usage, cela sera considéré comme un don manuel et les règles changent.

Les sommes données en tant que donation doivent être déclarées. Elles sont soumises au régime de la donation et des droits de donation peuvent être appliqués (de 5 à 45 % pour un héritier direct).

Toutefois, il existe un seuil en dessous duquel les donations ne sont pas taxées.

Ce sont les abattements, qui vont dépendre du lien de parenté du bénéficiaire et du donateur. Pour les donations en ligne directe, ils se portent à :

  • 100 000 € entre parents et enfants
  • 31 865 € entre grands-parents et petits-enfants
  • 5 310 € entre arrières grands-parents et arrières petits-enfants

À ces abattements, s’ajoute la possibilité de faire un don supplémentaire sous forme d’argent de 31 865 € au profit d’un enfant, petit enfant, arrière petit enfant.

Il faut alors que le donateur ait moins de 80 ans et que le donataire soit majeur. Ce don supplémentaire et non imposable peut être réalisé tous les quinze ans entre le même donateur et donataire.

Conclusion

À part pour un présent d’usage, les sommes données en argent liquide doivent donc être déclarées à l’administration fiscale. Cependant, dans le cadre des donations, cela ne veut pas pas forcément dire qu’il faudra payer un impôt dessus.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Pas encore de Note.

Merci de Noter cet article.

Quel investissement original pour diversifier son patrimoine ?
Temps de lecture :5 Minutes, 25 Secondes

Parce qu’il n’y a pas que les actions, les obligations, les assurances-vie ou autres produits d’épargne afin de diversifier votre patrimoine, nous allons présenter quelques investissements originaux, parfois divertissants, mais qui surtout peuvent s’avérer très rentables.

Des placements atypiques

Avant d’entrer dans le détail, il faut tout de même insister sur le fait que les placements dont nous allons parler doivent être considérés comme un investissement de plaisir et non de nécessité. Il faut absolument se renseigner avant, via des experts, des magazines, des ressources éducatives​ ou des blogs.

Il n’est pas question d’y investir toute sa fortune, d’autant qu’il est impossible d’établir quelle sera leur réelle rentabilité. Une connaissance du produit ainsi que des lois fiscales qui l’entourent reste appréciable afin d’en tirer le meilleur.

Ayez aussi en tête que les marchés de ces produits ne sont pas protégés et qu’il faut porter une attention particulière à celui qui vous les propose.

Le marché de l’Art

En premier lieu, nous allons nous intéresser aux placements liés à l’art. Ces investissements offrent l’avantage d’être concrets, vous achetez quelque chose de palpable et non de simples placements fictifs.

Les œuvres d’art

Depuis une dizaine d’années, le marché de l’art contemporain a connu une forte hausse. Certains collectionneurs ont fait des « coups » énormes. On pense souvent que c’est un secteur réservé à une élite, mais avec un peu de connaissance et de temps c’est un marché accessible.

Rassurez-vous, pas besoin d’investir des millions d’euros, focalisez-vous sur les jeunes artistes dont la cote peut monter. Pour cela, côtoyez les foires d’art et les galeries et misez sur un investissement d’au moins 10 ans.

Certains l’ignorent peut-être, mais les œuvres d’art, exonérées d’ISF, bénéficient aussi d’un régime préférentiel d’impôts sur les plus-values ainsi que d’un régime particulier concernant les droits de succession.

Les manuscrits et les lettres

Il n’existe aucune cote officielle concernant ces produits, il faut donc les faire expertiser et prêter une attention particulière à leur état de conservation, leur rareté, à l’intérêt de l’œuvre…

Malgré une fiscalité intéressante, cela reste un marché sensible. Sans connaissances, il est difficile de donner une valeur à une œuvre originale.

La photographie

Il y en a pour tous les goûts mais surtout pour tous les prix. Souvent plus accessible que celui de l’art contemporain, le marché de la photo est en pleine croissance.

La fiscalité est aussi intéressante, mais attention, pour un investissement réussi la photo doit être signée par le photographe, numérotée et être un tirage limité (pas plus de 30).

Le cinéma

Il ne s’agit pas d’investir dans un objet concret mais dans une œuvre de l’esprit. On le sait, c’est un milieu qui attire beaucoup de monde et aujourd’hui, il est (presque) possible de devenir producteur.

Pour cela, vous pouvez investir dans une Sofica, qui offre des avantages fiscaux, mais aussi sur des plateformes de crowdfunding ou financement participatif, où de nombreux réalisateurs cherchent des financements pour leur film.

Des chevaux de course aux voitures de collection

Pour ceux qui trouvent que le marché de l’art est trop instable ou inaccessible, il est possible de se tourner vers d’autres produits à la fiscalité intéressante.

Les voitures de collection

Investissement plaisir, cela peut aussi s’avérer une bonne affaire. Privilégiez les modèles anciens et en très bon état.

Les petites anglaises ont la cote en ce moment, n’oubliez pas de vérifier le kilométrage de la voiture. Vous pouvez les acheter à des particuliers, des garages mais aussi lors de ventes aux enchères.

Les chevaux de course

C’est un investissement qui va généralement de pair avec une passion. Les gains en cas de victoire lors d’une course peuvent être très conséquents.

N’oubliez tout de même pas qu’un cheval coûte très cher d’entretien et qu’il peut se blesser ou ne jamais rien gagner.

Mais encore…

Pour les plus curieux, le marché de la joaillerie (notamment les bijoux anciens) et des diamants peut être une option intéressante, tout comme celui des métaux précieux, du vin ou encore des timbres.

Les montres peuvent être un investissement rentable, mais attention, leur état doit être impeccable, une rayure entraînera une décote importante.

Il existe bien d’autres produits atypiques qui doivent attirer votre attention. Il faut toujours avoir à l’esprit que la fiscalité reste avantageuse pour ces produits et qu’ils peuvent prendre beaucoup de valeur comme la perdre totalement.

Il faut donc miser avec prudence, se renseigner, prendre son temps, se faire accompagner, mais une chose est sûre, le plaisir sera au rendez-vous.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
5/5 (1)

Merci de Noter cet article.

Prêts rapides en ligne : tout ce qu’il faut savoir
Temps de lecture :4 Minutes, 14 Secondes

Une dépense imprévue peut entraîner un besoin urgent d’argent à un instant T. Pour remédier à ce type de situation, les institutions financières et d’autres types d’entreprises privées ont mis en place des prêts rapides, un produit de financement qui permet de disposer de l’argent en quelques heures et sans guère de paperasse ni d’exigences. Cependant, cette agilité de traitement (qui peut souvent se faire par Internet) et ses exigences limitées rendent ces prêts rapides en ligne plus chers. Pour vous aider à comprendre si ce type de financement urgent peut vous convenir, nous vous donnons les clés pour que vous compreniez comment cela fonctionne. Dans tous les cas, n’oubliez pas que vous pouvez toujours comparer les caractéristiques de toutes les offres du marché et choisir celle qui vous intéresse le plus à travers un comparateur de prêts personnels.

Que sont les prêts rapides ?

Les prêts rapides sont un type de prêts personnels avec des caractéristiques spécifiques en termes de coût, de délai d’octroi et de montant maximum. Comme pour tout autre produit de financement, leur fonctionnement est simple : ils vous permettent de disposer d’une certaine somme d’argent, que vous devrez rembourser dans un délai préalablement convenu avec un montant supplémentaire : les intérêts. En ce qui concerne leurs caractéristiques spécifiques, les prêts rapides se caractérisent par :

  • un traitement très rapide (de quelques minutes à un peu plus de 24 heures, selon le produit) ;
  • des sommes d’argent plus faibles que les prêts traditionnels (généralement pas plus de 10 000 euros) ;
  • très peu de documents : dans de nombreux cas, il suffit d’être majeur, de ne figurer dans aucun fichier de retard de paiement et de disposer d’un compte courant où l’argent demandé peut être déposé.

Quels sont les avantages des prêts rapides ?

Si vous êtes intéressé par un prêt facile et rapide, il est important de noter que ces produits ont certaines particularités qui les définissent, en les distinguant des autres produits de financement plus traditionnels. Certaines de leurs particularités présentent des avantages :

  • les prêts rapides sont assez flexibles quant aux exigences de solvabilité qu’ils imposent aux futurs emprunteurs et ne nécessitent même pas de salaire ;
  • leur traitement se fait exclusivement en ligne dans la plupart des cas, il est simple et nécessite très peu de documentation, ce qui en fait une bonne option pour obtenir de l’argent rapidement ;
  • les prêts rapides ne limitent pas l’utilisation des fonds demandés.

Si vous demandez un prêt rapide, vous n’aurez pas besoin d’ouvrir un compte auprès de l’entité qui vous l’accorde, mais il vous suffira de fournir votre RIB pour recevoir les paiements.

Quels sont les inconvénients des prêts rapides ?

Ces produits présentent également des inconvénients qu’il faut connaître avant de faire une demande :

  • les montants offerts sont faibles : la limite des offres sur le marché est d’environ 10 000 euros, tandis qu’avec certains des meilleurs prêts personnels du marché, vous pourriez obtenir jusqu’à 90 000 euros ;
  • le délai de remboursement est généralement plus court que pour les autres produits de financement : le maximum est de 5 ans ;
  • étant donné qu’il s’agit d’argent urgent sans trop d’exigences de solvabilité, les prêts et crédits rapides sont chers, c’est-à-dire qu’ils présentent des intérêts beaucoup plus élevés que les autres types de prêts.

En fin de compte, les prêts rapides peuvent être une alternative très utile aux dépenses imprévues si vous travaillez de façon saisonnière ou si vous êtes un travailleur indépendant sans revenu régulier, par exemple. Cependant, le financement d’urgence est coûteux, vous ne devez donc pas en faire une ressource habituelle. Afin d’éviter le surendettement, l’idéal est de ne recourir à ce type de prêts que de manière sporadique lorsque vous en avez réellement besoin, mais pas pour vous permettre de faire des caprices. Et, surtout, seulement si vous êtes complètement sûr que vous pourrez rembourser la dette dans le délai convenu pour éviter les pénalités de retard qui ne feraient qu’augmenter vos dettes.

Comment obtenir des crédits rapides et faciles ?

Si vous souhaitez obtenir des crédits simples et rapides, prenez tout d’abord quelques instants pour trouver la meilleure offre en utilisant un comparateur en ligne. Cet outil très pratique vous demandera simplement de renseigner quelques informations (comme le montant que vous voulez emprunter et le délai de remboursement), et il vous présentera ensuite toutes les offres du marché qui correspondent à votre profil et à vos besoins.

Une fois que vous avez trouvé le crédit rapide le plus approprié, les étapes à suivre seront celles habituelles dans tout processus de demande de financement. L’entité ne vous demandera que vos données personnelles et certains documents. La demande de financement peut se faire par téléphone ou en ligne. Vous n’avez pas besoin de quitter votre domicile. De nombreuses offres de prêts urgents “sans justificatif” sont accessibles sur Internet. Bien que vos justificatifs de revenus ne vous seront pas demandés, avant de souscrire, vérifiez bien vos capacités de remboursement.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Pas encore de Note.

Merci de Noter cet article.

ouverture compte en ligne
Comment ouvrir un compte bancaire en ligne en quelques minutes ?
Temps de lecture :2 Minutes, 44 Secondes

C’est décidé, vous allez changer pour une banque en ligne. Vous êtes convaincu de leurs multiples avantages, notamment les frais réduits et le côté pratique. Vous avez parfaitement raison. Pour ouvrir un compte bancaire en ligne, c’est facile et rapide. Vous n’aurez seulement qu’à suivre quelques étapes, les démarches ne diffèrent pas d’une banque à une autre. Pour ce faire, on vous guide.

Les conditions d’éligibilité

Avant même de penser à ouvrir un compte bancaire en ligne puis éventuellement de demander un prêt personnel en ligne, il faut vérifier les conditions d’éligibilité. On n’oublie pas que les banques exigent plusieurs conditions. Parmi elles, notons le fait de résider physiquement et fiscalement en France, d’être majeur, d’avoir un RIB venant d’une autre banque française et de respecter les conditions de revenus. Rappelons également que les banques vérifient les fichiers de la Banque de France pour voir si on n’est pas interdit bancaire. Si les conditions ne sont pas remplies, elles peuvent refuser l’adhésion.

Le formulaire de souscription

L’étape suivante dans l’ouverture d’un compte en ligne gratuit est le choix de la banque. Une fois qu’elle est trouvée, il faut remplir le formulaire de souscription. On renseigne le type de compte (compte joint ou compte courant individuel). Ensuite, on donne les informations personnelles (nom, prénom, date de naissance, adresse, contact téléphonique, situation familiale, situation professionnelle…). Puis, il y a la déclaration de revenus et le choix de la carte bancaire. Après, on peut choisir le montant du découvert autorisé, les assurances supplémentaires…

Les pièces justificatives

compte bancaire en ligne
Crédits : Pixabay

Quand le formulaire est bien rempli, la banque demande l’envoi des pièces justificatives (pièce d’identité, RIB, attestation de revenus et justificatif de domicile de moins de 3 mois). Leur transmission par mail ou directement sur le site Internet est simple, rapide et sécurisée. Si on fait la démarche d’ouverture d’un compte bancaire en ligne depuis notre smartphone, on prend en photo les pièces justificatives demandées, et on les télécharge sur le site web de la banque. Pour information, aucun document n’est à envoyer par la poste si on va dans une banque en ligne.

L’activation du compte bancaire

Pour la signature électronique du contrat, la banque envoie par SMS le code confidentiel. Lorsque tout est effectué, elle étudie le dossier et décide de l’accepter ou non. Cela dépend des informations données dans le formulaire. En cas de manque de pièces justificatives, elle peut demander de refaire la demande de souscription. Par contre, si tout est bon, le compte bancaire sera ouvert, mais il ne sera vraiment fonctionnel qu’après le premier dépôt. C’est dans les 300 euros en moyenne. Si on a besoin d’aide, on peut entrer en contact avec un conseiller bancaire qui est disponible à tout moment par mail, par tchat ou par téléphone.

En guise d’information, depuis la loi Macron de 2017, le changement de banque est désormais facile et rapide. Dans le service d’aide à la mobilité bancaire, c’est la nouvelle banque qui s’occupe de toutes les procédures. Elle fait le transfert automatique des opérations bancaires vers le nouveau compte.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Pas encore de Note.

Merci de Noter cet article.

Maisons de retraite et EHPAD en France : l’offre et les tarifs disponibles sur le marché
Temps de lecture :2 Minutes, 51 Secondes

Les maisons de retraite et les EHPAD sont deux types de structures qui sont souvent confondus. Pourtant, ce sont bien deux solutions d’hébergement différentes. Découvrez dans cet article les principales différences entre les maisons de retraite et les EHPAD sur la base des services et tarifs proposés.

Le cas des maisons de retraite

Les maisons de retraite constituent un ensemble de résidences qui accueillent généralement les personnes âgées autonomes ou semi-autonomes. Cela implique que ces structures ne disposent pas de ressources en personnel nécessaire pour assurer la prise en charge des résidents. Le principe de fonctionnement d’une maison de retraite classique est donc contraire à celui d’une maison de retraite médicalisée comme les EHPAD. Les offres et services proposés par les maisons de retraite sont plutôt intéressants.

Les offres proposées par les maisons de retraite

Dans une maison de retraite, tous les résidents sont considérés comme étant des personnes autonomes ou semi-autonomes. Cela veut dire qu’il n’est pas nécessaire de surveiller les résidents. Ces derniers ont la possibilité de choisir le type d’hébergement qui répond à leur besoin. En principe, la structure architecturale de l’établissement et l’aménagement de celui-ci tiennent compte des difficultés et du bien-être des seniors.

Ainsi, les marches, les systèmes de chauffage, l’accès facile à l’eau, tout est pensé pour créer un cadre propice à la détente. Les maisons de retraite qui sont généralement implantées dans un environnement urbain offrent la possibilité aux résidents de profiter de quelques prestations de haut de gamme. De plus, elles proposent des espaces collectifs à leurs résidents tels que la piscine, les restaurants, la salle de sport, la bibliothèque, etc.

Le coût d’une maison de retraite

Avant d’évaluer le coût d’une maison de retraite, il faut évaluer un certain nombre de paramètres tels que l’emplacement, les services proposés, etc. Ainsi, lorsqu’il s’agit d’une location, le coût est généralement compris entre 300 et 1800€ par mois. Il faut noter que les repas, les services de coiffure, les services de soins, et les charges doivent s’ajouter à cette fourchette de prix. De plus, les tarifs peuvent varier d’une structure à une autre.

Le cas des EHPAD

Les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) sont également une forme de structures qui accueillent les seniors. La grande différence avec les maisons de retraite, c’est que ces établissements accueillent principalement les personnes âgées dépendantes. Ces dernières pourront ainsi bénéficier d’une prise en charge médicalisée.

Les offres présentes chez les EHPAD

Lorsque vous prenez la liste des ehpad en France, la majorité proposent des services de suivi complet à leurs résidents. Ainsi, on note l’assistance pour les toilettes, les repas, l’habillage, etc. Chez les EHPAD, un personnel est chargé de suivre constamment de près les résidents afin de leur apporter tout ce dont ils auront besoin. Ceux-ci ne sont donc plus contraints de surveiller en permanence l’heure de la prise des médicaments.

Le prix pour résider dans les EHPAD

Tout comme pour les maisons de retraite, le tarif chez les EHPAD varie d’une structure à une autre. Toutefois, notez qu’il faut compter entre 1 500 € et 6 000 € par mois. Soit un montant largement supérieur à celui proposé par les maisons de retraite. Cela peut s’expliquer notamment par la forte dépendance des seniors résidents.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Pas encore de Note.

Merci de Noter cet article.